Ecole Numérique

Ne pas étaler le travail risque de décourager l'enfant. Il ne va pas se concentrer, tout mélanger... Alors que 2 mots par jour, c'est faisable.

Un enfant ne peut pas apprendre près de la télévision ou d'un petit frère qui joue.

On peut travailler 30 minutes maximum... et relire les mots avant de dormir ou les épeler dans son lit...

Un mot comme "samedi" n'est fait que de syllabes simples : en expliquant à l'enfant qu'il n'y a aucune difficulté, il peut retouver l'orthographe facilement : pas la peine de chercher à apprendre par coeur. Mieux vaut consacrer son énergie sur des mots contenant des pièges : lettres muettes, sons complexes...

Le premier soir, on regarde toute la liste : on écarte les mots "faciles" et on repère les difficultés sur les autres. On peut alors chercher des moyens pour retenir ces difficultés :

- au mot "enfant", je mets un T parce que c'est "enfantin" ;

- au mot "botte", je mets 2 T parce que je mets mes 2 pieds dedans ;

- "automne", "jaune" et "saute", ont le même (o) parce qu'en "automne, les feuilles sont jaunes et je saute dans les flaques"

- "cadeau" prend le grand (o) parce que les enfants aiment les GROS cadeaux...

Et ces choses, on les répète toute la semaine pour qu'elles s'impriment dans la mémoire de l'enfant.

L'enfant peut écrire ses mots (en les épelant en même temps pour être sûr qu'il soit bien concentré) ; il peut les épeler (en mettant une sorte de musique pour aider à la mémorisation) ; il peut les relire (pour les photographier).

Avec un jeu de lettres mobiles  (type scrabble), on peut écrire un mot, fermer les yeux et faire disparaître une lettre, inverser deux lettres, mélanger et recommencer...

Par exemple le mot "trousse" : je cache un "S" et demande à l'enfant de le lire ; le S ne fait plus le même son donc je ne dois pas oublier le double S...

De même, un enfant prendra plus de plaisir à écrire sa dictée pour la ... fois, s'il le fait sur un clavier d'ordi... ou sur un tableau en jouant à la maîtresse... Même s'il est important d'avoir une écriture manuscrite au moins une fois dans l'apprentissage (l'ultime fois, celle où l'on s'imagine en classe en train de faire la dictée avec la maîtresse !)

Et on répète les aides trouvées au fil des préparations... On insiste principalement sur les erreurs faites et les difficultés. On refait tout pendant le week-end... une ou deux fois...

Voilà, ça va ?

Je reste à votre disposition pour plus de tuyaux... Bon courage !

Maîtresse Valérie !